Le couple et ses modeles

Personne ne nous a appris à vivre en couple.

Personne ne nous a appris à aimer, à élever nos enfants, à être heureux…

Au mieux avons nous pu observer autour de nous des couples qui nous ont servi de modèles : nos parents, grands-parents, famille, amis, voisins, des proches qui ont vécu dans notre environnement et dont le comportement nous a marqué. Parmi ces gens qui ont eu une influence sur nous, combien d’entre eux nous ont appris ou montré ce que c’était que d’être heureux en solo, en couple ou en famille?

Pas heureux en façade, mais vraiment heureux.

Ceux d’entre nous qui ont eu la chance de bénéficier de modèles positifs ont eu l’opportunité d’apprendre par mimétisme. Ceux qui en revanche ont fait l’expérience de modèles défaillants voire dysfonctionnels, vont sans doute essayer d’adopter la posture inverse, le contre-modèle: « Je ne ferai pas comme mes parents! ». On pense souvent que les premiers s’en sortent mieux que les seconds, rien n’est moins sûr. Car dans les deux cas il est possible que nous nous imposions une injonction de réussite: faire aussi bien que nos modèles ou faire mieux que nos contre-modèles.

Notre bonheur dépend peut-être davantage de notre capacité à créer notre propre modèle. Celui qui n’est ni une aliénation ni une réaction. C’est le fruit d’expériences, d’une bonne connaissance de soi et de la capacité que nous avons à nous accueillir aussi bien dans la réussite de nos projets que dans les tentatives infructueuses que nous appelons à torts des échecs ou des erreurs.

Car il existe des milliers de façon de vivre en couple, en famille, ou en solo.

Trouver celle qui est bonne pour soi, même si elle n’est pas tout à fait dans la lignée des attentes de notre famille d’origine, de la société, de nos croyances…c’est ça au fond, choisir sa vie.

Etre libre, imparfait et s’autoriser à être heureux.